-
Conférence de Rabat sur les conseils et institutions de l'émigration
La Conférence de Rabat sur les conseils et institutions de l'émigration, tenue les 3 et 4 mars à Rabat, a décidé de créer un comité de liaison provisoire chargé de donner suite à ses travaux, d'organiser les échanges entre les conseils des pays participants et d'élargir le rayon d'action, afin de poursuivre l'amorce de réflexion collective sur le phénomène migratoire, lit-on dans la Déclaration finale sanctionnant les travaux de la conférence.
Le secrétariat de ce Comité, chargé de préparer les prochaines initiatives entre les conseils et institutions de l'émigration, est confié au Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger (CCME). Outre le CCME, le Comité est également composé du Conseil général de la communauté espagnole de l'extérieur, du Haut conseil des Maliens de l'extérieur, du Conseil des Communautés Portugaises, représenté par l'aulnaysien Paulo Marques, et du ministère pour les Equatoriens et Equatoriennes migrants.
Les phénomènes migratoires se globalisent et génèrent des problématiques au niveau mondial, interpellant de plus en plus d'Etats qui deviennent, à la fois, émetteurs, récepteurs et lieux de transit plus ou moins durable des migrants, souligne le document, relevant que l'intégration des migrants dans les pays d'accueil et la préservation de leur identité et de leurs liens avec leur pays d'origine engendre quelques malentendus voire quelques tensions, appelant des solutions négociées, dans le respect du droit international.
La Conférence de Rabat a de même fait remarquer que «les phénomènes migratoires constituent un puissant levier de compréhension mutuelle, de respect réciproque et d'échange culturel enrichissant entre les peuples», notant que la réflexion collective au plan international sur les problématiques générées par ce phénomène contribuera à la mise en place des politiques concertées et pertinentes dans l'intérêt des pays concernés par le phénomène migratoire.
C'est à ce titre que la conférence de Rabat a permis de prendre la mesure de la diversité, du caractère évolutif des politiques publiques, des modalités de participation politique et de la nature des conseils des communautés émigrées, en fonction des traditions nationales propres à chaque Etat.
Elle a également permis de mesurer des contraintes et dynamiques historiques à l'œuvre, particulièrement l'intensité et la pérennité des liens culturels entre populations émigrées et pays d'origine.
La déclaration finale fait aussi savoir que la diversité institutionnelle et politique offre une riche source de réflexion, de recherche scientifique comparée et d'inspiration pour les acteurs des communautés émigrées et des pouvoirs publics, précisant que de nombreuses pratiques et pistes de réflexion adaptables au contexte de chaque Etat ont été mises en lumière.
La Première conférence internationale des conseils et institutions de l'émigration, organisée sous le Haut patronage de S.M. le Roi Mohammed VI, a offert l'opportunité d'examiner les problématiques générales des migrations ainsi que les expériences concrètes des pays participants en matière de politique publique envers les émigrés. Plusieurs interventions ont traité des modalités de participation politique au sein des pays d'origine et des institutions consultatives des populations émigrées.
Initiée par le Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger, la Conférence a vu la participation de responsables de conseils de l'émigration et de directeurs des administrations centrales de plusieurs pays d'Europe, d'Afrique, d'Amérique et du monde arabe.
La cérémonie d'ouverture de cette rencontre internationale a été marquée par un message adressé par S.M. le Roi aux participants et dont lecture a été donnée par Mohamed Moatassim, Conseiller du Souverai
-
Commentaires
Suivre le flux RSS des commentaires
Ajouter un commentaire
|
 Créer mon blog |
Créer mon compte |